top of page

Les perturbateurs endocriniens au foyer

Dernière mise à jour : 12 avr. 2021

Les connaissez-vous ? La marque pionnière de l’écologie en France (depuis 30 ans) fait le point sur les habitudes de consommation des Français concernant l’entretien de leur foyer, et sur leur perception des risques liés à leur santé au quotidien au sein de leur habitation.



(c)shutterstock


Vous êtes sans doute, chers lecteurs, parmi les 85% qui en ont déjà entendu parler. Mais dans le cadre de l’Observatoire mené par Maison Verte en janvier 2021 avec l’IFOP, seuls 18% savent précisément de quoi il s’agit. 64% s’inquiètent de leur potentielle exposition aux PE mais ils ne savent pas toujours les reconnaître.


Où se cachent les perturbateurs endocriniens ?

Ils sont susceptibles d’être présents partout : dans l’air, les produits alimentaires, les produits nettoyants, les vêtements, les meubles, les jouets, les cosmétiques…


Quelques résultats de l’Observatoire Maison Verte 3è édition

64% des Français se disent préoccupés quant à l'exposition aux perturbateurs endocriniens. En 3 ans, ils semblent mieux identifier les produits susceptibles d'en contenir, notamment les cosmétiques (37%, +8), et les pesticides (35%, +6).


MAIS certaines idées reçues perdurent : le Bisphénol A (66%), les parabènes (64%) et le plomb (61%) sont clairement identifiés comme perturbateurs endocriniens, mais 15% des français pensent encore que l'acide lactique est concerné, et c’est également le cas du bicarbonate de soude pour 6% d'entre eux. En revanche seuls 48% des français en sont conscients pour le Teflon et les composants perfluorés.


LES BONS GESTES


(c)plus belle la vitre

Pollution intérieure : en avons-nous vraiment conscience ?

43% des Français pensent que l’air au sein de leur foyer est moins pollué qu’à l’extérieur ! Cette mauvaise perception de la réalité progresse de 7 points par rapport à 2019, et touche jusqu’à 51% des moins de 35 ans !


Aérer régulièrement son logement arrive en tête des actions réalisées afin d’assainir son foyer (79%) mais ce résultat n’a pas progressé cette année, au contraire ! Dans le contexte sanitaire de pandémie Covid-19 où les Français se voient conseiller depuis un an d’ouvrir régulièrement leurs fenêtres, ce résultat est assez inattendu.




Les produits dangereux pour la santé

La javel, pourtant nocive, est le produit le plus utilisé pour désinfecter : 57% ont désormais la sensation qu’elle a un impact positif sur leur santé, au même niveau que la lessive, le shampoing/gel douche et le liquide vaisselle.


Pourtant la javel, conçue à base de chlore, est très irritante pour la peau et les voies respiratoires, sans parler de son impact sur la planète ! Les autres agents désinfectants, à base d'ammonium quaternaire sont également dangereux, créent des résistances bactériennes (les bactéries mutent, s’adaptent et résistent à la désinfection) et favorisent le développement d'allergies en tout genre.


Comment bien désinfecter et sans danger ?

Privilégier les désinfectants à base d’acide lactique : d'origine végétale, l'acide lactique est également produit naturellement par le corps humain, et est suffisamment puissant pour passer toutes les normes de désinfection requises en toute innocuité !


Faut-il faire confiance aux éco-labels ?

Les éco-labels : une indication encore floue pour beaucoup de Français. Près de 3 Français sur 4 utilisent au moins un produit ménager éco-labellisé mais par pour tous les usages. 81% reconnaissent l’amélioration de l’efficacité des produits d’entretien éco-labellisés depuis dix ans, mais 60% déclarent ne pas encore être convaincus de l’égalité de performance entre produit éco-labellisé et produit ordinaire. ... et 59% pensent que les produits chimiques sont encore indispensables pour nettoyer certaines surfaces, comme les WC. Si les surfaces les plus souvent désinfectées sont celles liées à l’hygiène (WC -76%, salle de bain -59%) les poignées de porte et les interrupteurs, pourtant mis en lumière par la crise sanitaire, restent largement minoritaires (14%) ! Un bon réflexe pour 41 % d’entre eux qui disent s'assurer de l’absence de produits potentiellement nocifs sur l'étiquette des produits.


Certaines marques vont au-delà des critères définis par les éco-labels : Maison Verte s'impose notamment une vigilance supplémentaire en définissant une liste restrictive de composants visant à écarter les matières autorisées par les réglementations mais nocives pour la santé (plus de 500 matières concernées).


En conclusion

La perception de l'efficience des produits ménagers éco-labellisés s’est améliorée au fil du temps mais une part trop importante de consommateurs reste encore dubitative et privilégie des produits agressifs par souci d'efficacité. De nombreuses idées reçues perdurent, laissant la part belle à des produits nocifs pour la santé et pour la planète, et à des comportements à risques. Pourtant, dans cette période complexe que nous traversons, prendre soin de son foyer et de sa santé fait figure de priorité. Il est d'ailleurs intéressant de noter que malgré le contexte la crainte de vivre dans un environnement pollué reste supérieure à celle de l'infection.


Pour que notre maison respire le bien-être !

Plus que jamais, le rôle des fabricants de produits ménagers est d'accompagner les consommateurs, non seulement en proposant des produits d'entretien qui garantissent efficacité, plaisir, et innocuité (sans allergènes, sans allergisants comme les MIT, BIT, sans phtalates ou autres perturbateurs endocriniens) mais également en leur donnant les clefs pour prendre conscience de ces enjeux, et faire de l'écologie le standard de demain.

Merci à Maison Verte pour ce dossier « Les Français et la pollution intérieure ».

bottom of page